Lomm Editions

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LOMM Editions rassemble deux générations de femmes créatives. Léonie Alma Mason, architecte d’intérieur, réédite ce que sa grand-mère, l’artiste Odile Mir, a créé dans les années 1970. 

Un mobilier élégant et inventif, ancré dans l’époque.  Des luminaires, meubles et accessoires avec lesquels on peut vraiment vivre. 
Un design rare. C’est LOMM.

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« Créer des luminaires et des meubles est arrivé comme ça, de manière intuitive. Une fois édités, je me suis rendu compte qu’il s’agissait de choses dont j’avais rêvé. »

Odile Mir

 

Léonie Alma Mason

Tu es arrivée dans le monde du design par hasard.

Odile Mir

J’allais souvent récupérer des matériaux pour sculpter à l’usine Delmas. J’avais des idées plein la tête sur la route, dans ma fourgonnette. Une fois arrivée, j’essayais de les matérialiser. J’ai tout appris par moi-même et par l’artisanat.

LM

Ces objets ont pour bases des formes très simples qui trouvent leur équilibre.

OM

Ce sont des formes élémentaires qui habitent nos vies : des ronds, des carrés, des triangles. À l’époque, je ne savais rien du design mais ce que je voyais autour de moi était avant tout pratique. Je voulais meubler mon intérieur avec des choses qui avaient de l’esprit.

LM

Qu’est-ce qui t’es passé par la tête pour créer la gamme FILO ?

OM

Delmas travaillait peu le fil de métal, j’ai alors décidé d’explorer cette matière sans le dire. J’ai été surprise par sa versatilité. J’ai par exemple imaginé le Porte-revues FILO, qui s’utilise dans plusieurs positions différentes.

LM

Le Grand fauteuil DAVID sort du lot par rapport à tes autres créations.

OM

Je me souviens avoir voulu un fauteuil léger sur le modèle d’un triangle. J’ai donc dessiné des points d’appui, comme une figure de géométrie, pour voir. Le résultat m’a plu et j’ai ajouté des ressorts pour la souplesse.

LM

Il est unique dans la famille LOMM Editions.

OM

Je me suis toujours dit que je construirais une maison suspendue un jour. Elle devra être parfaitement stable, car elle sera au-dessus du vide et susceptible d’être balancée par le vent. Le Grand Fauteuil DAVID est né comme ça.

LM

Tu piochais dans l’usine Delmas comme dans un magasin.

OM

Les femmes ont la malice d’utiliser tout ce qu’elles ont sous la main, comme en cuisine. Je n’ai donc pas hésité à me servir dans les trop-pleins de l’atelier. J’y ai trouvé les deux disques et les ampoules du Lampadaire DUO et l’arrière de la Lampe à poser PLI.

LM

Pourquoi ?

OM

Je me suis dit que ce serait bien de faire des lampes qui ont du chien car je n’en n’avais pas. Je les ai fabriquées du premier coup avec l’aide d’un artisan. Je suis admirative du vocable qu’emploient les artisans pour parler de leur travail. Inutile de dire que je faisais figure de curiosité à l’usine. 

LM

Tu t’es imposée naturellement.

OM

L’indépendance est la liberté que l’on m’a donné à l’usine. Je suis arrivée à me faire une place dans ce monde qui ne m’attendait pas. Que l’on m’ait accordé le meilleur ouvrier alors que rien ne m’était demandé fut une chance inouïe, c’est maintenant que je le réalise.

LM

D’où viennent les numéros des modèles ?

OM

Ce sont les numéros d’inventaire de Delmas.

LM

Les années 1970 ont développé le design en série. Avais-tu imaginé un jour retrouver tes créations dans le catalogue Prisunic ?

OM

Ce moment a changé la façon dont les gens consomment et leur comportement. Ce n’était pas raisonné pour moi. Ce qui m’a surpris, c’est la possibilité du rebondissement. Comme aujourd’hui, plus de cinquante ans après. LOMM offre à ces créations un raccourci dans un futur que je ne pouvais imaginer. —